Centre d'étude et de documentation

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Centre de recherche, de formation, de conservation et de documentation de la Communauté française


mardi 4 mai 2010

Les deux rapts (roman populaire)


" La colonelle Lyon relut pour la seconde fois les lignes qu'elle venait de tracer, d'une écriture ferme et hautaine, sur un papier gravé :

Mon cher Comte,
Croyez que je me réjouis de tout mon coeur, avec mon fils, que Mlle Paulette ait dit le "oui" définitif, qui unira pour toujours votre famille à la nôtre. Le charme de votre fille, sa beauté, ses qualités et l'affection qu'elle porte à Georges me font présager pour nos deux enfants un avenir des plus heureux. Car, de son coté, mon fils est très amoureux de Paulette et je suis sûre qu'il s'emploiera à faire le bonheur matériel et moral de sa future femme.
Dès que vous le voudrez, nous pourrons arrêter la date de l'événement... Mon fils me prie d'intercéder auprès de vous afin que vous ne mettiez pas à trop rude épreuve son impatience. Veuillez croire, mon cher comte, à mes sentiments les plus cordiaux.

Alexandra Lyon. 

Après quoi, elle cacheta, d'un geste net de sa longue main aristocratique."

Claude Desvalliers, Les deux rapts, Paris, Arthème Fayard et Cie, Les Maîtres du roman populaire, 1933. 


 

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