Centre d'étude et de documentation

.

Centre de recherche, de formation, de conservation et de documentation de la Communauté française


mercredi 16 février 2011

Trafics d’influence - Gil Jourdan commenté par Pinelli



Une belle initiative qui ravira les amateurs de littérature de genre et de bandes dessinées:
Le Musée de l'Art wallon de la ville de Liège et  Erwin Dejasse, historien d’art et chercheur à l’Université de Liège, ont mis sur pied une passionnante série de rencontres-débats autour de fameuses planches de bandes dessinées. L'idée est de faire parler un auteur actuel d’une planche remarquable de la collection du cabinet des Estampes (exposition visible du du 21 janvier 2011 au 27 mars 2011 à la Salle Saint-Georges du Musée de l’Art wallon, à Liège) dans le but de montrer que des artistes comme Jacobs ou Tillieux peuvent avoir encore une résonance actuellement, y compris chez des créateurs qui, à première vue, semblent aux antipodes de ces prédécesseurs.
Après une présentation de l’auteur invité et une mise en contexte de la planche, il s’agit surtout de prendre le temps d’observer celle-ci avec l’auteur, de la décortiquer, de s’intéresser à sa composition, à l’articulation des cases, à la force esthétique des images, de tout ce que cette planche peut éveiller chez l’auteur interrogé.
 
Programme des séances à venir: 

- 16 février 2011 : Joe G. Pinelli parle d’une planche de Maurice Tillieux (modératrice Maud Hagelstein - ULg)
- 02 mars 2011 : Jochen Gerner parle d’une planche d’Edgar P. Jacobs (modérateur Frédéric Paques - ULg)
- 16 mars 2011 : Pascal Matthey parle d’une planche de Morris (modérateur Philippe Marczewski - librairie "Livre aux trésors")

-19h30 à la Salle Saint-Georges, entrée 3€ - http://www.museeartwallon.be/

Ce mercredi soir, c'est la planche 20 du "Chinois à deux roues"(10e album de la formidable série policière Gil Jourdan de Maurice Tilieux, publié en 1967) qui sera décortiquée.

lundi 14 février 2011

Adieu Valentine !



Il faut marier Vani disaient ses trois soeurs. Auriez-vous un gentil mari pour Vani ? Et en effet, il était plus que temps de trouver pour la jeune fille la plus candide et la plus diabolique du monde, ce remède idéal aux idées dangereuses...

Apparue dans le magazine Elle, "Valentine, l'incompréhensible jeune fille qui grimpe sur l'échelle du jardin pour tendre ses lèvres à un inconnu, qui vole les maris de ses soeurs puis se réfugie pour pleurer dans leur bras", l'adorable créature du désordre amoureux, fut créée par un certain Michel Davet, qui n'est autre qu'un des nombreux pseudonymes de Hélène Marty. L'écrivain, qui s'illustra par une série de nouvelles pour Marie-Claire, publia la majorité de ses romans sentimentaux aux éditions Tallandier.

Adieu Valentine paru d'abord aux éditions Plon avant d'intégrer la fameuse collection Marabout de Gérard et Cie.

Michel Davet, Adieu Valentine, Verviers, Coll. Marabout (n° 212), Gérard et Cie, 1958.

mercredi 9 février 2011

Batman fait des heures sup'


L'exposition DC comics : 75 ans d'aventures est prolongée jusqu'au 28 février ! Visite aux heures d'ouverture habituelles de la bibliothèque ou sur rendez-vous.

lundi 7 février 2011

Rencontres du troisième type


Les soucoupes volantes existent. C'est du moins l'affirmation de Donald Keyhoe, un ancien marines, pilote d'avion, devenu dans les années 50 un des principaux "ufologiste" des Etats-Unis, réclamant un plus grand investissement et une plus grande transparence de la part de son gouvernement dans l'étude des contacts extra-terrestres et des flying saucers.

Keyhoe s'était d'abord fait connaître par ses nouvelles d'aventures et de science-fiction publiées dans les magazines pulps des années 20 et 30. The Grim Passenger (1925), The Mystery Under the Sea (1926), Through the Vortex (1926) ou The Master of Doom (1927), par exemples, paraissent dans Weird Tales, la publication de référence du genre. Pour, entre autres, la revue Flying Aces, il créa des héros récurrents, comme le Captain Philip Strange, un pilote et officier militaire doté de surprenants pouvoirs mentaux, et Richard Knight, un vétéran de la première guerre mondiale, capable de voir dans le noir depuis une mystérieuse blessure de guerre.

Après plusieurs investigations, Keyhoe est persuadé que non seulement les soucoupes volantes existent mais que surtout le gouvernement américain le sait et cache la vérité aux citoyens. Transformant un article retentissant en un ouvrage polémique, Keyhoe ouvrait la voie avec ce livre (l'un des premiers traduits et édités en France sur la question) à d'innombrables suspicions et récits paranoïaques.

Au Centre Steeman, on voit peu de soucoupes volantes, mais on lit beaucoup de fictions de science-fiction. A tel point que cette année, on peut déjà le dévoiler, les extra-terrestres vont débarquer à plusieurs reprises à la Bibliothèque. On promet de vous tenir informé...