Los Angeles, 1947. Un vétéran de guerre gravit lentement les échelons de la hiérarchie policière. Les affaires se succèdent mais ne cessent de se compliquer : sexe, meurtre, corruption. Tout le monde ment...
Vous reconnaissez le quatrième de couverture d'un roman de Raymond Chandler ou d'un James Ellroy ?
C'est pourtant le scénario basique d'un jeu vidéo, "L.A. Noire", développé et édité par les équipes de Team Bondi et Rockstar (déjà auteurs du jeu controversé "Grand Theft Auto" et du jeu de western "Red Dead Redemption"). Nouveau best-seller annoncé de l'industrie vidéoludique, le jeu emprunte tous ses référents aux romans et films noirs (l'affaire du Dahlia noir en tête), et ses modèles à la télévision (le personnage de Cole Phelps est modelé sur l'acteur Aaron Staton, bien connu des amateurs de la série "Mad Men").
Question ouverte : les lecteurs de roman noir sont-ils des joueurs de jeux vidéos noirs ? Et inversement, les jeunes joueurs auront-ils envie de se plonger dans le romans fondateurs de cette imaginaire si prégnant ?
Pour une ébauche de réponse, on serait tenté d'organiser une démo du jeu durant le vernissage de notre prochaine exposition consacrée à Dashiell Hammett...
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