Centre d'étude et de documentation

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mercredi 17 décembre 2014

Traverser l'arc-en-ciel avec Caroline Klensch




Ce jeudi 18 décembre, Caroline Klensch sera l'invitée du Séminaire de l'imaginaire. Sa conférence portera sur le célèbre Magicien d'Oz. 
Pour faire connaissance avec cette jeune doctorante (Université de Lorraine) passionnée par les littératures de l'imaginaire, et pour comprendre la démarche de ses recherches, voici l'interview qu'elle a récemment donnée au journal luxembourgeois Lëtzebuerger. 


Madame Klensch, vous travaillez sur votre thèse de doctorat sur «Le magicien d’Oz» . Pourquoi avez-vous choisi ce conte ?

Caroline Klensch : En fait, le choix de ce conte a ses origines dans mon enfance. Quand j‘étais petite, ma mère avait l’habitude de me chanter une berceuse précise quand je n’arrivais pas à dormir :« Somewhere over the rainbow» , la chanson-phare du film «The Wizard of Oz» (1939) interprétée par l’inoubliable Judy Garland. Cette berceuse et le visionnage du film, un grand classique diffusé sur de nombreuses chaînes aux alentours de Noël, m’ont ainsi en quelque sorte toujours accompagnés.
J’ai redécouvert le conte de Lyman Frank Baum plus tard, à l’université, grâce à des cours sur la littérature de l’imaginaire et de jeunesse, assurés par le professeur Christian Chelebourg à l’Université de Lorraine. Grâce au nouvel angle d’approche, j‘étais véritablement fascinée par la profondeur et l’actualité intarissable des récits de mon enfance.
En effet, mon cursus est assez inhabituel car je fais un travail littéraire scientifique français sur des œuvres qui, dans la plupart des cas, sont américaines. Mais notamment dans le domaine de la littérature de l’imaginaire, cette approche comparatiste me paraît essentielle car il ne faut de nos jours plus négliger l’aspect mondial de la propagation de ces histoires. Se limiter à un seul pays serait à mes yeux une approche trop restreinte ne permettant pas de saisir la complexité et l’universalité des contes qui s’adressent justement à tout le monde.
Pour mon mémoire de Master, j’ai donc travaillé sur les réécritures modernes de contes traditionnels, et "Le Magicien d’Oz" faisait partie de mon corpus, aux côtés de Blanche-Neige et de Cendrillon. Enfin, ce conte américain, beaucoup moins connu chez nous que les deux autres, me paraissait déjà à l’époque plus complexe et, en ajoutant ma passion grandissante pour cette histoire précise et ses personnages ambivalents et souvent ambigus, je me concentre depuis sur les origines et notamment le devenir du "Magicien d’Oz", se revendiquant en tant que premier conte moderne.


La suite est à lire sur le site du journal : 



Et pour écouter Caroline, rendez-vous ce jeudi 18 décembre, à midi, au Théâtre de Liège. L'entrée est libre (comme toujours au Séminaire de l'imaginaire). 




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