Centre d'étude et de documentation

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samedi 4 septembre 2010

Rentrée (para)littéraire 2010




La rentrée littéraire est aussi celle du polar ou de la SF, mais il n'est pas simple de s'y retrouver dans cette jungle de parutions. En se promenant dans le catalogue des éditeurs et dans les colonnes de la presse, nous avons repéré cette première poignée de sorties prometteuses mêlant débutants et valeurs sûres.

Lars Kepler, L’Hypnotiseur, Actes Sud.  
Première enquête de l’inspecteur Joona Linna, qui, si l'on veut croire la presse danoise, italienne ou espagnole (pays où le livre est déjà paru) fera date dans l’histoire de la littérature policière scandinave !
 
 Rodrigo Fresan, Le Fond du ciel, Seuil. 
"Roman d'amour, magnifique méditation sur l'enfance et la mort, Le Fond du ciel n'a ni commencement, ni milieu, ni fin. Fait de multiples fulgurances et de merveilleux moments qui se déroulent simultanément dans l'univers littéraire de la science-fiction, il est aussi un hommage de l'auteur à ses maîtres, Philip K. Dick, Stanislas Lem et Kurt Vonnegut."  Fluctua.net.

 Colin Harrison, L'Heure d'avant,  Belfond.
« Le New York de Colin Harrison est un univers darwinien régi par la loi du talion, comme le Manhattan de Tom Wolfe ou le Los Angeles de Raymond Chandler et James Ellroy. […] Le regard sur la société d’un Balzac, le sens de l’atmosphère d’un poète et un véritable don pour mêler les fils d’une intrigue sensationnelle. » The New York Times.

Warren Ellis, Artères souterraines, Au Diable Vauvert. 
Premier roman du célèbre scénariste de comics (Ultimate Fantastic Four, Iron Man et surtout The Authority  et Transmetropolitan).
" Ce court roman de moins de 300 pages met en scène un détective loser, véritable aimant à tordus et coups foireux, qui part à la chasse d’un livre extraterrestre convoité par l’administration américaine. Accompagné d’un étudiante aux moeurs débridées, il va croiser une galerie de personnages hauts en couleurs… Incisive et délicieusement outrancière, la prose de Warren Ellis claque en général comme une rafale de fusil-mitrailleur, avec la même violence et le même débit." Bodoï.

David Peace, Tokyo ville occupée, Rivages.
"Peace, 43 ans,(...) paraît plus que jamais en mission. But : donner voix aux oubliés de l’histoire officielle. Méthode : immersion jusqu’à la suffocation dans le passé, comme s’il s’agissait d’ici et maintenant. Rage et désespoir garantis, et assumés : «Plus que le crime lui-même, c’est le pourquoi qui m’intéresse, le contexte, et les répercussions sociales, politiques, économiques. Sinon, c’est juste du divertissement voyeuriste. […] Chaque roman a pour moi un enjeu personnel.» Une approche morale voire moraliste (justicière) du genre qui rappelle un autre croisé styliste obsessionnel, James Ellroy, la compassion en supplément." Libération.

 R.J. Ellory, Les anonymes, Sonatine. 
« Un véritable aboutissement du genre. Des fanfares devraient saluer l’arrivée d’un thriller de cette ambition, de cette puissance et de cette maîtrise » The Guardian.

Et vous, que lisez-vous, que recommandez-vous et qu'attendez-vous ?

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